Perles en Polynésie Française

Dans les 30, François Hervé, administrateur des îles Tuamotu à l'époque, avait tenté d'expérimenter la culture des perles sur l'atoll Apataki sans succès. Sous l'impulsion de Jean-Marie Domard à Bora Bora, ce n'est que dans les années soixante que la première série d'huîtres a été greffée et que la première ferme perlière a été développée par les frères Rosenthal à 1968 sur l'île de Manihi. 

Mais ce n'est qu'à partir des 80 que la perliculture est devenue une industrie importante en Polynésie française et en particulier dans l'archipel des Tuamotu-Gambier où se sont créées des fermes perlières de grandes tailles et de plus petites, ce qui a contribué au peuplement des îles plus éloignées. Les seules huîtres perlières utilisées en Polynésie française sont de la variété Pinctada Magaritifera espèce cumingi. Les coquilles de ces huîtres ont des couleurs extraordinaires, allant du gris clair au vert foncé, avec un nombre infini de nuances. Ces huîtres produisent des perles qui sont souvent faussement appelées "perles noires" mais qui sont en fait officiellement appelées "Perles de Tahiti de Culture Naturelle" par des organisations professionnelles comme le GIA et le CIBJO.
 
En Polynésie française, la culture des perles s'est développée à partir des 80. C'est une industrie qui s'est développée rapidement et a permis à la perle de culture de Tahiti de se faire une réputation de grandeur.